Le nouveau film de Sylvie Ohayon, porté par Nathalie Baye et Lyna Khoudri, nous plonge dans l'univers feutré de la maison Dior. Un hommage au savoir-faire de ses artisans de l'ombre.
L’écrivaine et réalisatrice Sylvie Ohayon met en lumière dans son film cette démarche artisanale sous couvert de fiction. Il est question d’une première d’atelier au sein de Dior, Esther (Nathalie Baye), qui prend sous son aile une jeune fille perdue, Jade (Lyna Khoudri), pour lui apprendre les rudiments du métier.
La production a fait appel à la consultante Justine Vivien. Collaboratrice régulière du septième art (Un long dimanche de fiançailles, Yves Saint Laurent, etc), cette experte travaille aussi au sein de Dior Héritage, service dédié à la remise en état des pièces anciennes de la maison. Couper de la dentelle, enfiler une aiguille, réajuster une étoffe avec naturel… Ces mouvements ne s’improvisent pas. Alors Justine Vivien a enseigné aux actrices l’art du bon geste. Du coup de main assuré au maniement du dé à coudre… Tout est dans le détail. La maison française a fourni des robes de haute couture de 2018, signées Maria Grazia Chiuri, qui ont été conservées pendant le tournage dans un espace sécurisé. À ces créations s’ajoutent aussi des toiles blanches, des croquis ou encore des modèles prêts à être démontés. Car la virtuosité du geste va de pair avec la noblesse des matériaux.